Un green bien entretenu est un green qui roule, sur lequel la balle ne rencontre pas d’encombre particulière. A contrario, sur un green soumis à dégradations ou juste après l’arrosage, la balle risque d’être freinée, compliquant ainsi le jeu. C’est la raison pour laquelle, il est recommandé de faire appel à des professionnels pour assurer entretien, contrôle et maintenance de manière régulière. Le substrat du green est constitué d’un mélange de sable et de tourbe. Sa fertilisation est faite d’engrais. L’entretien ne se fait pas à la légère. La tonte doit par exemple être effectuée à l’aide d’un modèle particulier de tondeuse, doté de lames hélicoïdales. Cette technique de verticutting consiste à relever l’herbe avant de la cisailler, comme le fait un coiffeur avec ses ciseaux. La hauteur de coupe est millimétrée. Si le gazon dépasse 2 mm de hauteur, il est dit lent car il va davantage freiner la balle. Cela est également un élément à prendre en considération pour jouer un coup sur le green.
L'entretien du green
Le green est la zone d’un parcours de golf qui se caractérise par la présence du trou. L’objectif des joueurs est de déposer leur balle à l’aide d’un club, dans cette cavité circulaire de 108 mm de diamètre, en réalisant le moins de coups possibles depuis l’aire de départ. Cette zone est constituée d’un gazon arasé au maximum, afin que la balle y roule sans rencontrer le moindre obstacle. La zone qui est située en amont du green s’appelle logiquement l’avant-green ou le tablier de green. La zone qui entoure le green est appelée collier de green. Toutes deux doivent être parfaitement entretenues au niveau de la tonte encore plus rase que ne l’est celle du fairway. Comme pour chaque lieu d’un parcours de golf, le club utilisé sur le green est le fer droit ou putter. C’est le meilleur choix pour lancer la balle avec un maximum de précision en visant le trou à proximité. Un green n’a jamais la même configuration. S’il est le plus souvent de forme circulaire ou en haricot, il peut se distinguer par une partie vallonnée. C’est cette spécificité qui complique la tâche du joueur, lequel doit user de techniques pour utiliser la pente au moment de diriger sa trajectoire.
Les dégradations du green
Un green se caractérise également par sa dureté. Plus il est souple, plus la balle sera stoppée au moment de la phase d’approche. Cette évolution du sol est causée par le fait que le trou est régulièrement déplacée par le greenkeeper. Ce jardinier qui est chargé de l’entretien du golf, modifie l’emplacement du trou pour une double raison : cela évite d’une part que les joueurs piétinent tout le temps au même endroit, et cela permet de varier les challenges, d’autre part. Cette opération est même effectuée quotidiennement lors d’un tournoi de golf professionnel, afin de corser le jeu, forçant ainsi les joueurs à faire preuve de sens tactique.
Le green est une zone fragile, qui peut se dégrader également à chaque fois qu’une balle vient s’y enfoncer en tombant de haut. Sous son poids, une petite cavité, appelée pitch se forme. Les règles de la bien-séance sur un parcours de golf, obligent les joueurs à réparer cette dégradation à l’aide d’un relève-pitch, petit outil qui permet de combler le trou pour ne pas gêner le jeu des autres golfeurs. L’impact du club peut également arracher un morceau de gazon, connu sous le nom de divot. Le joueur responsable doit alors tasser au mieux la terre relevée. Enfin, le green peut être soumis à des maladies ou aux effets de la sécheresse, mettant en péril sa perméabilité. Les opérations d’entretien sont indispensables avec notamment un carottage bi-annuel, un piquetage pour régénérer les racines et l’utilisation d’un top dressing, qui est un produit de rénovation du green.